La vendange européenne serait en hausse de 2,7 % par rapport à 2014 et par rapport à la moyenne des cinq dernières années selon la Commission Européenne, qui a publié dernièrement des premières estimations de récolte pour les 28 pays membres de l’Union Européenne.
L’Italie redevient premier producteur européen en 2015 (et donc premier producteur mondial) avec une récolte estimée à 49 millions d’hectolitres, soit 13 % de plus que la récolte dernière qui était exceptionnellement basse. Elle devance la France ou le potentiel de récolte a été revu à la hausse début octobre par le Ministère de l’Agriculture à 47,7 millions d’hectolitres, soit une hausse de 1 % par rapport à 2014 et de 4 % par rapport à la moyenne des 5 dernières années. Enfin, en Espagne, troisième producteur européen (et mondial), les vendanges ont été plus mitigées avec 42 millions d’hectolitres en baisse de 5 % par rapport à 2014 mais dans la moyenne des 5 dernières années.
Ailleurs en Europe, les récoltes s’annoncent plutôt sous de bons augures même si les situations sont contrastées entre les différents pays. Parmi les heureux, on retrouve notamment le Portugal, qui, avec un potentiel estimé à 6,7 millions d’hectolitres, connait une vendange supérieure de 8% à 2014 et supérieure de 6 % à la moyenne quinquennale. L’Autriche profite de conditions climatiques optimales pour connaître un bon spectaculaire de 25 % de sa récolte par rapport à 2014 et de 13 % supérieure à la moyenne quinquennale. A signaler également, les bonnes vendanges de la Bulgarie et de la Roumanie, avec un potentiel respectivement de 1,5 et 4 millions d’hectolitres, en hausse de 85 % pour le 1er et de 6 % pour le second par rapport à l’année dernière.
Du coté des moins bien lotis se trouvent notamment l’Allemagne, la Hongrie et la Grèce. En Allemagne et en Hongrie, les récoltes seraient inférieures respectivement de 5 % et 10 % par rapport à 2014 mais tout de même en hausse de 3 % et 6 % par rapport aux cinq dernières années avec un potentiel de 8,7 et 2,5 millions d’hectolitres. Enfin en Grèce, la situation est plus compliquée avec une baisse de 5 % par rapport à 2014 et de 11 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Ces prévisions seront affinées d’ici peu pour avoir un état des lieux plus précis de la situation.
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