Stéphane TRAVERT en déplacement à Bordeaux le 04 août 2017

Le ministre de l’Agriculture est venu passer une journée en Gironde le vendredi 4 août dernier. Une quasi visite privée puisqu’il n’était accompagné ni par un membre de son cabinet, ni par un directeur d’administration centrale. Etait-ce pour autant une visite inutile ? Rien n’est moins sûr. En effet, découvrant le secteur viticole pour la première fois en tant que ministre, Stéphane TRAVERT a pu en quelques 7 heures de présence sur le terrain en appréhender toute la richesse, les difficultés et les enjeux.

Avant de visiter la Cité du Vin en fin de matinée, le ministre a participé à une table ronde de presque deux heures, avec de nombreux représentants du monde agricole et viticole girondin. La CNAOC était la seule organisation professionnelle nationale représentée à la table ronde par son président et son directeur. En dehors des représentants locaux de la viticulture girondine et du négoce se sont également exprimés, les représentants de l’ensemble des syndicats agricoles à vocation générale ainsi que la chambre d’agriculture.

Après l’expression des regrets de la viticulture sur le rendez-vous manqué avec le Commissaire, de nombreux sujets ont pu être abordé en présence du ministre : aides aux investissements, assurance récolte, retards de paiement des aides, épargne de précaution, états généraux de la viticulture, produits phytosanitaires, recherche, variétés résistantes, EPI, certification environnementale des entreprises, réforme de la PAC, maintien des spécificités de l’OCM vin, régulation au-delà de 2030 notamment, simplification, étiquetage des ingrédients, achats de vendanges, fonds d’allègement des charges pour les entreprises sinistrés et garanties bancaires,

Le ministre s’est montré très à l’écoute et s’est engagé à travailler de nombreux sujets avec ses services. Interpellé par Stéphane HERAUD président de l’AGPV sur la question du droit à l’erreur pour les agriculteurs annoncé par le Président Emmanuel MACRON, le ministre s’est montré sensible à cette question et a souhaité une réunion consacrée à ce sujet à le rentrée.

Il s’est engagé à :

  • appuyer des évolutions sur le problèpme de la moyenne olympique dans le cadre de l’assurance récolte « il faut trouver mieux », regarder la question des seuils de déclenchement ;
  • la mise en place d’un calendrier vertueux pour le paiement des aides en 2018 !!,
  • rester attentif sur étiquetage nutritionnel et ingrédients ;
  • rester attentif sur les propositions de la profession en matière environnementale ;
  • trancher rapidement sur la question des EPI ;
  • expérimenter chaque fois que nécessaire ;
  • Et revenir sur le terrain !

L’après-midi fut consacré à la visite d’une exploitation lourdement sinistrée par le gel de printemps. Les vignobles GABARD sur la Commune de GALGON.