Les initiatives récentes prises par la Commission Européenne pour mettre en conformité la règlementation viticole communautaire avec le traité de Lisbonne ont provoqué critiques et interrogations dans les milieux professionnels et chez les élus. Des critiques tout d’abord, sur la méthode de la Commission : diffusion d’une partie des projets seulement, éclatement des textes dans plusieurs règlements, absence d’analyse d’impact etc. Interrogations sur le fond ensuite avec l’oubli par les services de la Commission de certaines mesures importantes votées lors de la dernière réforme de 2008 et réformée en 2013. La Commission saisirait-elle l’occasion de ce chantier pour engager une nouvelle réforme du secteur ? C’est dans ce contexte que la CNAOC et la viticulture d’appellation ont décidé de s’interroger sur l’avenir de l’OCM vitivinicole lors du traditionnel congrès de la CNAOC en région. Besoin d’une réforme en profondeur ou au contraire de stabilité ? Faut-il simplifier les règles ? Les moderniser ?

C’est sur ces questions que débattront les représentants de la filière viticole à Cognac le 21 et 22 avril prochain. Autour de la table s’exprimeront notamment des représentants des pouvoirs publics et des vignerons parmi lesquels Jean-Luc Dairien directeur de l’INAO, Rudy Van der Stappen représentant la direction générale de l’agriculture de la Commission Européenne, Arnaud Dunand chef du bureau vin au ministère de l’agriculture, Stéphane Roy président de l’Union Générale des Viticulteurs de Cognac (UGVC), Bernard Farges président de la CNAOC, Philippe Pellaton président du syndicat des Côtes du Rhone et secrétaire général de la CNAOC et Philippe Coste, président de la fédération Sud des producteurs de vin à AOC et vice-président de la CNAOC.

La matinée du 21 avril sera consacrée à l’Assemblée Générale de la CNAOC. Le lendemain, les participants en profiteront pour découvrir la région de Cognac.